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Ayiti respire encore !

Elmano Endara JOSEPH


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Après cinquante-deux ans d’absence, les Grenadiers réapparaissent sur la scène mondiale. Et ce retour éclaire un pays enlisé dans l’incertitude. À Willemstad, la victoire nette et claire contre le Nicaragua (2-0) n’est pas seulement sportive. Elle relève du symbole. Dans une République sans président élu, sans Parlement, privée d’un stade national livré aux violences, ce billet pour la Coupe du Monde 2026 surgit comme une éclaircie.


Et le destin, parfois, choisit ses dates. Nous sommes le 18 novembre. Vertières, encore. Cette journée où la nation se souvient de sa capacité à se dresser, à vaincre, à exister malgré l’impossible. Dans la mémoire ayitienne, le 18 novembre n’est pas un simple repère historique : c’est un rappel pulsant de résistance, de courage, d’accomplissement. Ayiti ne manque jamais les grands rendez-vous avec son propre mythe fondateur.


Non, cette qualification n’efface ni les urgences ni les fractures. Elle n’apaise pas les douleurs d’un quotidien traversé par la peur, l'appauvrissement, l’attente. Mais elle offre un instant de cohésion — rare, précieux, inattendu.


Un pays meurtri se regarde à nouveau dans un miroir qui ne renvoie pas seulement la détresse, mais la dignité.


En ce soir de 18 novembre 2025, Ayiti se lève, fière et heureuse. Un bref moment. Mais un moment vrai. Go pour la Coupe du Monde 2026 avec fierté et dignité!

 
 
 

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