États-Unis : Donald Trump relance les essais nucléaires après trois décennies d’arrêt, ravivant les craintes d’une nouvelle course aux armements
- elmano endara joseph
- il y a 4 jours
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Par : Elmano Endara JOSEPH

L’annonce a eu l’effet d’un coup de tonnerre dans le ciel de la diplomatie mondiale. Le président américain Donald Trump a décidé, d’un ton péremptoire, de ressusciter les essais nucléaires que l’histoire croyait enterrés. Une volte-face vertigineuse, où la surenchère atomique se pare des habits d’une modernisation prétendument légitime.
Jeudi 30 octobre 2025, depuis Air Force One, Donald Trump a ravivé les braises de la dissuasion nucléaire, arguant que “puisque d’autres pays testent, nous le ferons aussi”. Ainsi, au nom d’une égalité stratégique, les États-Unis réouvrent le théâtre des essais, trente-trois ans après leur dernier acte. En ligne de mire : la Russie, et son missile “Bourevestnik”, vanté par Vladimir Poutine comme une arme à “portée illimitée”. Trump, piqué au vif, répond par un écho d’orgueil national.
Mais derrière cette rhétorique de puissance se dessine une inquiétante nostalgie de la guerre froide. Les experts, sidérés, redoutent une course aux armements remise au goût du jour. Hans Kristensen, du SIPRI, avertit : “L’ère de la réduction des arsenaux nucléaires touche à sa fin.” Les chiffres s’effacent, les égos s’aiguisent, et les traités, tels le TICE, vacillent sur leurs bases morales.

“Une banalisation du fait nucléaire”, déplore Emmanuelle Galichet du CNAM, dénonçant “l’irrationalité des discours politiques”. En vérité, c’est l’humanité tout entière qui se retrouve prise en otage d’un bras de fer atomique où la raison cède le pas à la démonstration de force. La modernisation ? Un mot d’apparat. La dissuasion ? Une relique. Ce retour aux essais, c’est le fantôme de la peur qui repeint son ombre sur le monde.







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