Dans le Nord, l’exode intérieur bouleverse le marché immobilier
- elmano endara joseph
- il y a 3 heures
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La migration interne, venue principalement de l'Ouest notamment de Port-au-Prince, et de l’Artibonite, fait flamber les prix dans le Grand Nord. Les loyers s’envolent. Les espaces se raréfient. Les rêves s’étriquent. Et la vie s'échange ou se décharge sur les prix en maître de cérémonie.
Selon un papier d'Ayibipost, les conséquences de la gangstérisation du pays ont poussés une grande quantité de déplacés à migrer vers le Nord du pays, et cette érosion massive de personnes a tout changer : le coût de la vie, parle-t-on même d'inflation de service et de besoin de premiers rangs. Retour sur la vie dans le Nord...
« La demande dépasse largement l’offre, et les propriétaires en profitent », confie Lordy Fanfan, responsable de l’agence FL Immobilier, joint par AyiboPost. Les chiffres donnent le vertige : pour un simple appartement au Cap-Haïtien, il faut désormais débourser plus d’un million de gourdes — près de 8 000 dollars américains.

La ville, jadis paisible, devient refuge forcé, terre d’asile pour ceux qui fuient les balles, les incendies et la peur. Toujours, selon l'agence en ligne Ayibopost, selon un rapport de l’Organisation internationale pour la migration (OIM) publié en juin 2025, près de 140 000 déplacés internes se sont installés dans le Grand Nord — soit les départements du Nord, du Nord-Ouest et du Nord-Est.
Ils n’étaient qu’environ 85 000 six mois plus tôt. La marée humaine monte, lente mais sûre, et avec elle, l’inquiétude des prix de services. Mais jusqu’où tiendront ces villes déjà fragiles ?
La rédaction







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