Haïti, le passage de Melissa, « un pays meurtri, mais debout »
- elmano endara joseph
- 28 oct.
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Le vent a rugi. La mer a grondé. Et Haïti, une fois de plus, a plié sans rompre. L’ouragan Melissa a laissé derrière lui un sillage de désolation : routes coupées, ponts effondrés, maisons disloquées, champs noyés.
Selon le premier bilan communiqué par le Centre d’Opérations d’Urgence Nationale (COUN), au moins trois morts, des blessés et des familles sinistrées. Dans le Sud et la Grand’Anse, des quartiers entiers ont été engloutis sous les eaux. Les rivières sortent de leur lit, avalant routes et espoirs.

Les communes de Les Cayes, Camp-Perrin, Aquin et Jérémie figurent parmi les plus touchées. Des glissements de terrain ont été signalés dans les hauteurs de Beaumont et de Maniche. Le réseau électrique est à terre. Les communications, hachées. Les écoles, transformées en refuges.
Le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé promet une réponse “coordonnée, rapide et humaine”. Les équipes du CNGRD, épaulées par la DPC et les mairies, déploient les premiers secours, distribuent eau, vivres et tentes.
Mais au-delà des chiffres, une amertume : celle d’un pays qui vit l’urgence comme un refrain. Melissa s’éloigne, mais la fragilité, elle, reste ancrée.
Elmano Endara JOSEPH







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