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En Côte d’Ivoire, le « crépuscule du pouvoir » d’Alassane Ouattara, réélu pour un quatrième mandat

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Alassane Ouattara s’offre un quatrième mandat. 89 % des voix. Un chiffre qui écrase. Un scrutin sans surprise. Lundi 27 octobre, la Commission électorale indépendante a scellé le sort d’un pays figé. La victoire paraît éclatante, mais le triomphe sonne amer.


L’opposition, muselée. Réduite au silence, regarde l’histoire se répéter. Les figures dissidentes écartées. Les voix critiques étouffées. Le pouvoir s’impose. Mais la légitimité s’effrite. Sous le vernis de la stabilité, la fatigue politique s’installe.


Dix-sept ans après sa première élection, Ouattara semble vouloir régner hors du temps. Le pays, pourtant, aspire à respirer, à rompre le cercle des mandats infinis. La jeunesse s’impatiente. Les anciens se résignent.


Entre ambition personnelle et obsession de l’ordre, le chef d’État joue sa dernière carte : celle de l’histoire. Mais dans les murmures d’Abidjan comme dans le silence des provinces, une question s’élève — combien de crépuscules un pouvoir peut-il encore traverser avant la nuit ?


Elmano Endara JOSEPH



 
 
 

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