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Crise USA–Venezuela : bateaux, pétrole et dollars

Par : Elmano Endara JOSEPH

Navire de guerre américain en route pour Trinité-et-Tobago en vue den faire des projets conjoints près des côtes de Vénézuéla
Navire de guerre américain en route pour Trinité-et-Tobago en vue den faire des projets conjoints près des côtes de Vénézuéla


Sous le vernis d’une « opération antidrogue », une armada américaine sillonne les Caraïbes. En ligne de mire, le Venezuela et son or noir, tandis que le marché clandestin du pétrole continue de battre son plein. Selon ce qu'a écrit Patrick Fort de l'Agence France Presse, repris par Le Nouvelliste mardi.


Et le pétrole dans tout ça ? La question résonne comme un refrain amer. Sept navires de guerre américains dans les Caraïbes, un autre dans le Golfe du Mexique, et un porte-avion géant en approche. Washington parle de narcotrafic. Caracas y voit une guerre déguisée pour son pétrole.


Maduro accuse, les États-Unis nient. Mais les faits sont têtus. Malgré les sanctions, le brut vénézuélien s’écoule. Les shadow tankers — ces pétroliers fantômes — filent sur les flots, chargés d’or noir à destination de la Chine. Chevron opère sous licence spéciale, les autres sous silence complice. Le « business continue ».


Le paradoxe est interpelateur de sens économique et de conflit géostratégique : plus de production, mais moins de valeur. Les rabais atteignent 20 %. Prix du bannissement. Pourtant, Caracas s’adapte, maîtrise désormais l’art du contournement.


À Washington, la stratégie se mêle aux ambitions électorales. L’Amérique muscle sa présence, sans franchir le pas de la guerre. Pour Maduro, l’ombre d’un blocus total plane. Pour le monde, une vérité demeure : dans les Caraïbes, tout commence et finit par le pétrole.

Elmano Endara JOSEPH

 
 
 

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