Corruption : L'ULCC exige la mise en mouvement de l'action publique contre l'ex-président Michel Martelly
- elmano endara joseph
- 9 déc.
- 1 min de lecture

L’Unité de lutte contre la corruption a transmis au parquet un dossier lourd; c'est celui de Michel Martelly, accusé de fausse déclaration de patrimoine en vertu de la loi du 12 février 2008. Entre retards, omissions et contradictions, l’affaire secoue de nouveau la scène politique haïtienne.
Le décor est posé. L’ULCC frappe fort. Très Fort.
Dans son rapport, l’institution anticorruption recommande au parquet d’engager des poursuites contre Michel Martelly. Motif : fausse déclaration de patrimoine. Une accusation précise. Tranchante. Encadrée par la loi du 12 février 2008, qui oblige chaque haut fonctionnaire à déclarer ses biens dans les 30 jours, à l’entrée comme à la sortie de charge.
Mais les migraines commencent là.
Dates floues. Retards flagrants. Informations bancaires bancales. Omissions qui interrogent. Contradictions qui s’accumulent. L’ULCC ne parle pas à demi-mot. Elle pointe, souligne, insiste. Le dossier, dit-elle, n’est pas conforme. Pas cohérent. Pas complet.
Et dans le tumulte politique haïtien, ce nouveau front s’ouvre comme une fissure de plus.
Martelly démentira-t-il ? Plaidera-t-il l’erreur ? Ou choisira-t-il le silence stratégique ?
Le parquet, lui, est désormais face à une équation lourde.
Agir ou temporiser. Avancer ou reculer.
Dans un pays où chaque décision judiciaire devient un test de volonté institutionnelle, l’affaire Martelly pourrait bien devenir un marqueur. Un révélateur. Un tournant. L'on va voir.







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